Un bon pain fait une bonne fondue ! Et un bon pain associé à notre fondue 5 fromages des Alpages – Comté, Beaufort, Gruyère Suisse, Vacherin Fribourgeois et Emmental – c’est juste l’extase ! Mais comment choisir son pain, et surtout, comment faire pour que votre pain soit « à point » au moment où le fromage fondu s’offre à vous, et qu’il n’y a plus qu’à tremper votre pique dans le mélange onctueux ?
Mais halte là ! N’allons pas trop vite en besogne ! Nos sens s’agitent devant tant d’intensité culinaire et nous ont fait oublier qu’il est quelques bases essentielles sur lesquelles il faudra bien pouvoir vous appuyer pour déguster votre fondue au fromage en toute tranquillité.
Pain rassis fondue : choisissez-le bien !
Pour manger votre fondue, nous recommandons généralement l’usage de pains ‘traditionnels’ ou ‘de campagne’. Vous savez, ces pains qui pèsent lourd, et dont la mie oscille d’entre brun foncé et gris clair. Ces pains sont denses, tiennent très bien dans un caquelon, et, de plus, ont de hauts degrés de nutrition.
Lorsqu’ils s’associent à une bonne fondue, ils ont vite fait d’accomplir leur office : nous remplir le ventre avec bonheur. Aussi, et si vous aimez la qualité, au-delà de la quantité, des pains au son, de campagne, ou même les pains gris un peu rassis seront parfaits.
Si, à contrario, vous préférez mettre votre fondue en avant, optez pour un pain blanc, mais avec une mie la plus dense possible. Les pains blancs rassissent plus vite, et tiennent moins bien au fond d’un caquelon, mais ils laissent à la combinaison de vins et fromages tout loisir de s’exprimer.
Faire rassir le pain pour la fondue : tout un art !
La première règle, s’il en était une, c’est que votre pain doit être de bonne qualité, cela va sans dire. Une vieille baguette molle et flétrie, nous en sommes tous d’accord, pour une bonne fondue, ce n’est pas la panacée, c’est même du gâchis ! Ne rien négliger en matière de bonne gastronomie, et ici, un bon pain de tradition s’avère la première clef. Comme évoqué plus haut, nous conseillons généralement du pain dense et de croûte épaisse.
Nous conseillons ensuite de faire rassir votre pain, après l’avoir découpé en tranches épaisses ou directement en cubes. D’abord, parce que du pain rassis, en matière de fondue, c’est la base ! Sa texture s’est uniformisée pour atteindre la consistance parfaite.
Ensuite, faites rassir votre pain entre un et trois jours, selon sa variété. La découpe préalable des tranches / cubes, c’est un plus certain, pour garantir un processus d’oxydation homogène, et que la mie soit bien préparée, sous toutes ses facettes !
Une journée ou trois, au grand maximum, donc, c’est généralement la durée suffisante pour que vos cubes ou tranches de pain deviennent un peu plus durs d’attaque à la fourchette, et qu’alors, il vous soit possible de bien planter celle-ci dans la croûte.
Les avantages du pain rassis
Le fait que votre pain soit un peu rassis permet qu’il ne se délite pas dans le caquelon, et qu’il tienne bien sa forme après s’être délicieusement imprégné des fondants fromagers ! Notez que le pain de campagne juste un peu rassis reste encore croustillant, tout en ayant gagné en tenue… Et cela, au palais, ça se sent !
L’extérieur fond dans la bouche, et le reste croquerait presque sous la dent ! Attention, cependant, car le croquant a ses limites, et si vous laissez rassir votre pain trop longtemps, le pain deviendra cassant, et n’aurez plus que des miettes à déguster !
En somme, choisissez un pain qui pèse son poids, et laissez-le rassir à l’air libre entre un et trois jours selon le type de mie. Et lorsque la consistance de votre pain devient un peu dure (mais pas trop), c’est le moment du régal !
Pour aller plus loin…
Découvrez notre article sur le pain aux noix pour être incollable en matière de pain et de fondue.